Armelle en conscience facebook
Tél. Joindre Armelle : 06 86 62 61 99

Olfactothérapie

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

Ce texte est extrait de mon mémoire intitulé « Parfum de Gestalt » et rédigé pour l’obtention du titre de Gestalt-Praticienne, EPG, 2016.

L’essence des plantes

Que représente une plante aromatique ? C’est un être végétal qui a reçu la capacité unique et particulière de transformer la lumière et le gaz carbonique en une substance aromatique dont la complexité défie et confond l’entendement strictement rationnel.
Grâce à la Nouvelle Physique, les chercheurs commencent à avoir une compréhension de son fonctionnement, c’est ce que nous livre le Dr Daniel Pénoël, fondateur de l’Aromathérapie Quantique. En effet, l’expression de cette chimie dépasse largement le fait de mettre bout à bout des molécules comme on peut les voir sur une chromatographie. Le tout est au-delà des parties. La complexité biochimique de la sécrétion essentielle des plantes en fait un outil de grande précision. Leur unicité et leurs qualités vont plus loin que la senteur et l’agrément. Leur message ultime est d’éveiller la conscience et de nous reconnecter à la vie.

Les huiles essentielles dans l’histoire des hommes

Il y a 40 000 ans, les aborigènes d’Australie utilisaient déjà les feuilles de Melaleuca alternifolia dont on extrait aujourd’hui une huile essentielle majeure pour l’arsenal aromathérapeutique moderne : le Tea Tree. Un alambic en terre cuite de plus de 5 000 ans a été retrouvé au Pakistan. Les Égyptiens se servaient des huiles autant pour l’esthétique et le bien-être dans la vie quotidienne que pour les soins des différentes maladies et l’embaumement. Vers 1 500 av J.C., les écrits attribués à Imhotep donnent des recettes qui se rapprochent des nôtres. C’est en Perse, mille ans avant notre ère que l’on inventa le premier distillateur. En Chine, il y a 4 500 ans, Shen Nung rédigea le plus ancien traité de phytothérapie. En Europe, l’usage se développe à partir du XVe siècle, aromaterri était le nom donné aux apothicaires. La civilisation industrielle et la découverte de la pénicilline en 1935 les firent tomber aux oubliettes. Gattefossé, en 1931, publie son premier ouvrage sur l’aromathérapie.

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

Puis le Dr Valnet en 1970 amorce un véritable mouvement de renaissance de la puissance curative des huiles essentielles. Les débats sont ouverts, médecins et pharmaciens adhèrent aux applications dans le domaine de la santé et, en 2001, est publié le premier ouvrage qui décrit les recherches scientifiques concernant leurs propriétés et indications thérapeutiques : L’Aromathérapie exactement de Pierre Franchomme et Daniel Pénoël. Il faut noter la place de leader de la France en ce domaine, notamment dans la lutte contre les infections.

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

L’olfaction, un sens négligé

Nos sens sont nos moyens de communication avec le monde. Ils nous informent sur les détails du tout et lui donne une coloration positive ou négative selon nos besoins. L’usage, plus que partiel, que nous faisons de nos sens peut être expliqué par les nombreux introjets qui ont baignés notre enfance : Ne touche pas… ne mets pas dans ta bouche… ne regarde pas… Ils ont limité notre expérience et rendu suspect l’utilisation de nos sens. Le caractère apparemment primitif, frustre et organique de l’odorat fait qu’il a souvent été rejeté par la religion et la morale.

Boris Cyrulnik écrit que « la trace olfactive évoque un souvenir, auquel le refoulement du perçu donne plus de relief. Le facteur essentiel de ce mécanisme, c’est l’organisation cérébrale, renforcée par le refoulement culturel : sitôt perçue, une odeur diffuse au cerveau olfactif qui, par son circuit limbique, fonctionne en même temps que le cerveau des émotions et celui de la mémoire. Ce qui revient à dire qu’une information olfactive, même non consciente, présentifie l’absent et que cette présentification se fait sous forme de souvenir […] l’odeur fonctionne chez l’homme comme une représentation d’émotion, un retour d’émotion enfouie ».

Aujourd’hui, les recherches montrent que l’olfaction est la modalité sensorielle centrale par laquelle les organismes communiquent avec leur environnement. Elle dirige, tel un chef d’orchestre souterrain, la plupart de nos comportements. La capacité de mémorisation qui l’accompagne demeure la plus fidèle de nos cinq sens. D’une simple respiration, une odeur agréable ayant marqué notre passé fait jaillir les souvenirs correspondants. Marcel Proust, dans À la recherche du temps perdu a ainsi fait passer à la postérité le souvenir gustatif et olfactif d’une petite madeleine.

Plus de 300 000 molécules odorantes sont présentes dans la nature et notre nez sait toutes les reconnaître. Il est fascinant de suivre le trajet que parcourent les huiles essentielles le long du système olfactif, membranes minuscules et bien protégées par les parois internes du nez. Celles-ci contiennent environ 800 millions de terminaisons nerveuses qui captent les vapeurs d’huile et qui transportent ces micro particules le long de l’axone des fibres nerveuses jusqu’aux neurones secondaires du bulbe olfactif. Les impulsions nerveuses atteignent le système libique et le centre sensoriel olfactif situé à la base du cerveau. Elles passent ensuite entre la glande pituitaire et l’épiphyse et parviennent à l’amygdala (corps amygdaloïde), qui est le siège de la mémoire en ce qui concerne les peurs et les traumatismes psychiques. C’est seulement en 1989 qu’on a découvert que l’amygdala joue un rôle majeur dans la mémorisation et dans le déblocage des traumatismes émotionnels, et que les arômes produisent un profond effet en déclenchant une réponse de cette glande. Le Dr Joseph Ledoux de l’Université Médicale de New York a émis la théorie que ceci pourrait être une percée pour aider à enclencher le déblocage de traumatismes émotionnels refoulés. L’olfaction est rarement abordée dans le travail de la relation d’aide même si elle joue un grand rôle dans la perception que nous avons de l’environnement. Contrairement à la vue, à l’ouïe ou au toucher, elle court-circuite le néo-cortex, barrière du mental, ce qui fait que les informations reçues par ce sens se passent très fréquemment de la conscientisation. Le cerveau fonctionne sur trois plans. Le cerveau reptilien agit de façon réflexe pour la survie, le cerveau limbique traduit l’information physique en émotion et le cerveau cortical élabore des pensées, des gestes, des mots ou de nouvelles réactions physiques. Or, ne s’adresser qu’au corps (sans élaboration mentale) ou qu’au cortex (sans passage par le corps), aboutit à des échecs thérapeutiques car la mémoire d’un individu consiste en une accumulation de données passant d’un cerveau à l’autre sans que l’on sache bien comment l’information a été encodée.

L’olfactif est géré différemment des autres sens, via un circuit plus direct. Les odeurs passent par le rhinencéphale, autrement dit le système limbique, connecté au nerf olfactif, et ne passent pas par le tri sélectif du thalamus. Ainsi le mental ne peut intervenir pour bloquer ou modifier les informations sur des souffrances émotionnelles du passé qu’on peut transformer. Les différentes odeurs, intimement liées à certains souvenirs et certaines émotions, peuvent nous influencer à notre insu. Une exploration progressive, consciente et méthodique de leur influence sur notre manière de fonctionner nous offre la possibilité de travailler en douceur sur nos émotions et nos réactions instinctives. Elle nous aide à les comprendre, à nous ressourcer, à nous libérer de certains blocages émotionnels non conscients dus aux souffrances du passé.

Odorat et émotions

Notre première réaction face à une odeur est émotionnelle. Par exemple, l’odeur de la nourriture peut susciter une sensation agréable. De cet état émotionnel s’ensuit une réaction physiologique qui enclenche le processus réflexe de la digestion. Nous lui attribuons en même temps un caractère affectif : elle va d’emblée nous apparaître comme une odeur plaisante ou désagréable.

Au quotidien, nous expérimentons des désirs, des tensions, des émotions et y faisons face de façons diverses et variées, selon notre histoire personnelle. Sans cesse, nous devons nous ajuster à ce que l’environnement nous propose pour trouver satisfaction à nos besoins. Plus notre capacité d’ajustement est grande, plus la vie est riche et souple. Le champ des possibles s’élargit et notre relation à l’environnement se fluidifie. C’est par l’écoute du corps, des sensations et des émotions, et non par les seules associations verbales, que l’on peut accéder au non conscient. « Les remous de surface permettent de soupçonner des mouvements du fond autant que de longues fouilles archéologiques tendant à exhumer des pseudos souvenirs d’enfance ». (F.Perls)

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie
pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

Respirer pour réparer

Cette approche des souffrances, corporelles ou mentales, a été conçue au début des années 1990 par Gilles Fournil, singulier praticien puisant aux sources de quatre univers : les neuro-sciences, la tradition hindoue tantrique, la somatologie et l’approche jungienne des archétypes. Les phases clefs de cette technique sont la respiration d’huiles essentielles, l’écoute du corps et la verbalisation.
L’olfactothérapie part du principe que chacun recèle en lui les clés de sa guérison. Les racines de la souffrance sont enfouies dans la psyché profonde de la personne, dans son passé. Or l’odorat est le sens privilégié pour accéder au monde de l’émotionnel et de l’inconscient. La puissante capacité évocatrice des odeurs sert de fil conducteur en psychosomatique ; elle permet de retrouver l’origine d’une tension, d’un traumatisme corporel ou psychique dans le respect de la personne et cela souvent à sa grande surprise. Cette exploration éclaire petit à petit la nature du conflit et toutes les implications associées (sensations physiques, croyances, comportements…), elle aide à mettre des mots sur les maux, ce qui semblait flou va s’éclairer grâce à la connexion directe de l’odorat au cerveau émotionnel.

L’Esprit de la plante et l’indicible

A travers leurs essences, les plantes donnent le meilleur d’elles-mêmes et poussent à donner en retour le meilleur de nous-mêmes. L’âme de la plante, sa quintessence, en passant de l’état liquide à l’état gazeux pénètre les narines, puis le cerveau limbique jusqu’à l’inconscient, court-circuite l’intellect, faisant fi des conventions et des jugements. Les senteurs font alors ressurgir un monde d’images et d’émotions enfouies.

Issues du grand laboratoire de la nature, les végétaux sont le fruit d’un règne accompli. Les thérapies ancestrales amazoniennes qui épurent avec les plantes. Soigner avec les plantes, c’est purger, nettoyer les différents corps physique, psychique et énergétique, les différent niveaux physiologique, psychologique, mental et spirituel. Elles mettent l’humain en contact avec ses inscriptions culturelles et cellulaires, les ouvrent et peuvent révéler les connaissances contenues dans les mémoires organismiques.

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

La plante est « directe, abrupte, sans détours, ni concessions. Elle va droit au but, sans séduction. Elle met celui qui l’approche et l’absorbe face à lui-même, à sa vérité, à ses illusions, avec fermeté et parfois avec violence ». (JM Delacroix) Dans la croyance du guérisseur amazonien, c’est l’Esprit de la plante qui agit et transforme, et non pas un principe actif biochimique reproductible en laboratoire. C’est ce qui en fait une plante sacrée, c’est à dire une plante reliée au Tout et elle-même reliante. Elle va relier ce qui est séparé, reconstituer la globalité de l’histoire, de l’organisme et du champ organisme-environnement. Imprévisible, elle s’occupe des plans invisibles et de l’indicible. Entrer en thérapie avec les plantes, c’est se passer du langage verbal, des interprétations, des projections, des pertes de temps, d’argent et d’énergie dans d’impossible transferts et contre-transferts, des théories et autres querelles d’école.

Elles psychanalysent tout simplement en s’infiltrant dans l’organisme, en élargissant les portes de la conscience et en donnant accès au non conscient. Elles aident à retrouver le sens profond de nos souffrances en ouvrant des portes jusque-là fermées, celles de l’expérience vécue et ressentie à travers le corps et les sens. Elles se glissent dans notre matière, dans nos cellules, lieu de toutes les mémoires de l’humanité et de l’univers. Elles sont les clefs qui déverrouillent. Notre corps, notre peau sont la matière qui nous constitue, qui nous donne notre sentiment d’existence en délimitant la frontière-contact avec notre environnement. Notre histoire, notre vécu, nos expériences émotionnelles prénatales, postnatales, familiales, transgénéalogiques, karmiques, s’inscrivent dans nos cellules et c’est là qu’il faut venir faire du vide, créer de l’espace pour du nouveau, laisser passer la lumière. « La souffrance, c’est se sentir happé par l’inertie des poids accumulés qui nous tire vers le bas alors que la petite étincelle de vie en nous ne demande qu’à monter vers la Lumière ». (JM Delacroix)

Travailler avec une huile essentielle, c’est s’engager. Il n’y a pas de transformation intérieure sans engagement. S’engager jusqu’au plein contact, sans interrompre le cycle. S’engager dans un processus initiatique, un long voyage vers le commencement et l’origine. « Marcher vers l’Esprit, c’est aller vers le détachement, le dépouillement, la perte. Perte de l’inutile, du superflu. Perte des écrans qui nous cachent l’origine et qui nous font dévier vers les séductions. Marcher vers l’Esprit, c’est aller vers la mort »(JM Delacroix) pour mieux renaître, vers la mort purificatrice, le deuil, le lâcher-prise, la nécessaire transfiguration qui viendra à bout de l’égo. L’égo, c’est tout simplement ce que nous sommes chaque jour dans nos réactions de survie, de défense, de peur, le rempart contre l’angoisse du vide, de la perte, du processus de mort… Voilà pourquoi le besoin d’engagement est grand. La tentation de faire marche arrière, de déposer notre baluchon, ne va cesser de se manifester. La transformation n’est pas un jeu de salon. Elle demande de sortir du connu, elle demande de secouer fortement le mental pour le couper de sa route habituelle et orienter l’énergie qu’il absorbe vers plus de conscience. Dans la grande organisation cosmique, c’est le rôle des plantes de guider l’être humain vers la Connaissance.

Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux – maxime du temple de Delphes.

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

Le cycle du contact avec l’huile essentielle

Le cycle du contact se retrouve à de nombreux endroits dans le processus du travail de l’huile, comme des micro-boucles tout au long du contact. Le plus subtil est le premier que l’homme connaisse au moment de la naissance. C’est l’inspir, le pré contact avec la vie qui pénètre en lui, oxygène son cerveau, son sang. Les poumons gonflés, il est en plein contact avec l’air de l’environnement. Puis vient l’expir, l’air usé sort de son corps. La respiration est échange, je reçois (mise en contact), je donne (post contact). En hébreu, santé se traduit par « respirer au large, ce qui signifie que la maladie est un blocage du souffle, une interruption du cycle du contact ».

Le travail du client avec l’huile essentielle suit également les phases du cycle du contact :
Pré-contact : ma main se tend pour saisir une bouteille au hasard dans une boîte de cent vingt huiles.
Mise en contact : je porte la bouteille à mon nez. J’aime ou je n’aime pas. Je fais le choix de continuer à la respirer ou non.
Plein-contact : je suis dans une saine confluence avec l’huile. Actif, je la respire, passif, je la laisse travailler à l’intérieur de mon corps et de ma psyché. Les images jaillissent, les prises de conscience se font.
Post-contact : je digère mon expérience dans l’ici et maintenant et la replace dans ma dimension historique.

Le Gestalt-thérapeute et l’Essence des plantes

Certes l’esprit de la plante qui travaille dans le corps du client donne à l’invisible l’occasion de s’incarner, mais à quoi servirait de faire ressortir toutes ses émotions s’il n’y avait pas, dans l’après-immédiat, de métabolisation par le verbe. Sous l’effet des huiles essentielles, le corps et l’inconscient ne sont qu’une seule voix, la voix qui parle pour nommer, nommer seulement ce qui est, rien de plus. Ainsi la matière charnelle devient parole et voix pour révéler et signifier cette parole du non conscient. C’est là que peut intervenir la posture du Gestalt-thérapeute qui suit en awareness le processus en cours. La grande force de la Gestalt est de rendre plus explicite ce qui est implicite permettant de prendre conscience du fonctionnement dans l’ici et maintenant à la frontière-contact de l’organisme et de son environnement. L’observation attentive des phénomènes de surface permettra de plonger vers le fond. Il s’agira de les amplifier pour les rendre plus claires, plus lisibles, d’expérimenter au plus profond qui se passe, d’entrer dans la sensation ou le sentiment (agréable ou pénible) et d’accompagner le processus sans préjugé.

pas sage passage therapeute psychothérapie en bourgogne dijon beaune nuits-saint-georges Gestalt Armelle Hudelot psychopraticienne et photographe olfactothérapie reiki numérologie accompagnement spirituel thérapie brève harmonie de vie

Le thérapeute encourage le client à évoquer les sensations, les images, les sons, les couleurs qui le traversent. L’odeur peut être physiquement ressentie : chaleur, fraicheur, détente, quinte de toux. Une émotion peut surgir et se manifester par un éclat de rire ou des larmes. Généralement le souvenir arrive sous forme d’images plus ou moins précises. Cette phase de mise en place est capitale, le thérapeute doit se montrer adroit pour ne pas couper l’élan ou désorienter. La reformulation peut aider à prendre la parole. Peu à peu, le récit se construit et se déroule devant le consultant qui en rend compte au thérapeute. L’awareness du thérapeute aidera à noter les manifestations corporelles dues aux émotions qui échappent au client. Elles sont des indices précieux pour déjouer le mental.

En effet, l’odeur met la personne en contact direct avec sa mémoire émotionnelle, mais le simple fait de verbaliser ce qu’elle ressent peut l’entrainer à revenir à son hémisphère gauche, autrement dit à raisonner et à faire des connexions logiques, au lieu de décrire et de laisser venir des enchaînements analogiques. Déceler l’autocensure, interroger la personne sur ce qu’elle ressent dans son corps en l’aidant à dépasser le simple « je me sens bien », établir un climat de confiance et de sécurité, tout cela est primordial surtout quand l’huile n’est pas appréciée et provoque répulsion et dégoût. La peur de raviver la souffrance est parfois plus forte que le désir de s’en guérir. En plus de la prise de conscience intellectuelle, si la personne réussit à exprimer son émotion dans ses composantes physique (l’endroit où ça fait mal), psychologique (son ressenti) et expressive (cris, pleurs) il est très probable qu’elle puisse atteindre l’autre rive.

BIBLIOGRAPHIE

◉ Bosson Lydia, L’aromathérapie énergétique. Guérir avec l’âme des plantes, Editions Amyris, Bruxelles, 2011
◉ Bosson Lydia, Grandir avec les huiles essentielles. Aromathérapie énergétique appliquée, Editions Amyris, Bruxelles, 2012
◉ DELACROIX Jean-Marie, Ainsi parle l’esprit de la plante, Jouvence Editions, Paris, 2000
◉ Eidson Deborah, La Guérison vibratoire. Éveil énergétique et évolution par les huiles essentielles, Guy Trédaniel Editeur, Paris, 2002
◉ Faniel Alain, L’Olfactothérapie, Sentir pour mieux se sentir, Editions Amyris, Bruxelles, 2012
◉ Franchomme Pierre, Pénoël Daniel, Jollois Roger, L’Aromathérapie exactement, Roger Jollois Éditeur, Paris, 2001
◉ HENRY Marc, Aspects quantiques du sens de l’odorat, 14e Symposium International d’Aromathérapie et de Plantes Médicinales, Université de Strasbourg, 2012
◉ Lenze Jutta, Les Huiles essentielles féminines, Le Mercure Dauphinois, Grenoble, 2012
◉ Lenze Jutta, Huiles royales Huiles sacrées, Le Mercure Dauphinois, Grenoble, 2007
◉ Pénoël Daniel, L’Aromathérapie Quantique. Pour se réaliser avec les huiles essentielles, Guy Trédaniel Editeur, Paris, 2010
◉ Süskind Patrick, Le Parfum, Fayard, Paris, 1986

RETOUR « Par l’odorat » —— ALLEZ « Poésie pour les essences végétales »